samedi 31 mai 2008

Eh bien, il s'est rien passé dans sa vie ou bien,

Bonjour à toutes et tous !
Loin de vous avoir oublié, mon emploi du temps des derniers jours (semaines ;) était très chargé.
J'ai eu le temps de faire maintes et maintes choses depuis mon dernier post. En l'occurence, je suis allé voire un match de NBA (Orlando Magics vs. Chicago Bulls), assisté au lancement d'une fusée de nuit (j'y retourne aujourd'hui par ailleurs), bronzé sur les plus belles plages de Floride, dîné dans des restaurant typiques américains (le Hooters par exemple : http://www.hooters.com/), etc.. Sans compter les nombreuses soirées internationales et l'apprentissage de nouveaux jeux de boissons. C'est qu'on se cultive ici !!!!!!!!!!!
Mis à part ça, mon départ de cet endroit approche à grand pas. Je passe ici mon dernier WE avec de grands et bons amis.
C'est fait, le 6 Juin prochain je quitte le sol américain pour m'envoler vers de nouveaux horizons. Destination Montréal et la province du Québec, voire Boston. Puis ensuite, en route pour Cuba et son "incroyable" modèle de dictature Communiste : "Vamos bien" !!!!!!
Dernier va et vient à Montréal pour récupérer les bagages, puis c'est le retour au bled.
Bien que les personnes de tout horizons que j'ai pu rencontré ici vont me manquer; il me faut respirer et rouler ma bosse. "Enjoy" comme ils disent !
Je vous fais pleins de poutous et tacherai de mettre à joit ce Blog avant mon départ qui est fixé au 6 Juin.

See you soooooooooooooooooooooon !!!!!!!!!!!!!

dimanche 20 avril 2008

Attractions, ses parcs et ses sensations…

Même si parcs d’attractions rime avec pognon. Ca vaut vraiment le coup !

Orlando et sa région en sont la capitale mondiale, alors pourquoi se priver. Entre Seaworld, Universal Studios, Disney, Bush Gardens, etc. ; on en finirait par penser que tout n’est ici fait que pour le divertissement. Eh bien c’est vrai !

Vous ayant déjà fait le détail de tous les parcs Disney, voici venu le temps de présenter les autres grosses « machines » que j’ai eu l’occasion de visiter dans la région

Une institution mondiale pour ce qui est des parcs marins. Dauphins, baleines, manchots, bélugas, lamentins, alligators, et surtout les vedettes du parcs : les ORQUES !
Sauvez Willy me direz vous ! C’est vrai qu’il est triste d’observer de si beaux et si gros animaux en captivité, mais les spectacles sont à couper le souffle. Shamu en est la star ! C’est une orque de plus de 25 ans et qui est véritablement la « vache à lait » du parc.

Plus fort que les Rolling Stones et les Beatles réunis : SHAMU Superstar !

Shamu par ci, Shamu par là. Shamu en T-Shirt, en collier, en poster, en dîner-spectacle et même en lime à ongles ! WAW ! Je suis mauvais c’est vrai, mais il y de quoi être écœuré par tant de business. Voilà pourquoi : SAUVEZ SHAMU !

Mis à par ça, le parc est magnifique. On y croise toute sorte d’espèces marines et les aquariums sont vraiment bien agencées, pour les animaux comme pour les touristes.

Voici la vidéo du plus beau spectacle de tout le parc ; avec des acrobates, des nageurs, des baleines, des dauphins, des perroquets et même un Condor !




Certainement le meilleur des parcs à thèmes que j’ai pu visité. A savoir qu’il existe deux parcs différents à Universal Orlando ; Islands of Adventure et tous ses grands huit et autres simulateurs, puis Universal Studios Florida basé sur les films produits par la firme.

Dans le premier de ces parcs, il s’agit d’une version beaucoup plus rock’n roll des parcs Disney. On y trouve de réels montagnes russes tel que Hulk, mais aussi des simulateurs en 3D incroyables comme Spider Man. Les jeunes en disent que c’est FRAIS et c’est pas FAUX!

On se ballade également dans des rues en carton pâte version décors de films, certains X-MEN viennent même à nous.

Même pas peur de Wolverine

Le second est quant à lui est complètement dédié aux films et à ses décors. Il est un peu moins bien que le premier à mon goût mais reste très dépaysant. Nous y sommes tombés pendant la période de Mardi Gras et avons participé à une parade style Nouvelle Orléans, avec chars, roi et reine et aussi distribution de colliers. Côté attractions : il y a les Dents de la mer, le tournage d’un petit film, Twister, Terminator et son mélange de spectacle vivant et de 3D, Men in Black où il faut tuer les aliens avec son pistolet laser, et le plus impressionnant et tout nouveau : le retour de la Momie.

Mes potes beaux gosses de la parade de Mardi Gras



Je garde bien entendu le meilleur pour la fin. Ce parc est situé à deux heures de Orlando dans la ville de Tampa. Il est le parc où il faut aller ne serait que pour une attraction : le Sheikra ! Ce grand huit est unique au monde et le doit à ses deux descentes à 90 degrés dont une de plus de 60 mètres. De la tuerie !


Voyez ce ce à quoi ça ressemble sur ce lien http://www.youtube.com/watch?v=h2IpDdvjtvg

Sinon, il existe de nombreuses autres attractions qui valent également le détour comme Kumba et les autres dont je ne rappellerai le nom. Ce qui vaut la peine d’y faire un tour, c’est aussi les animaux qui y sont présents : tigres albinos, orangs-outangs, rhinocéros, et pleins de jolies gazelles. Le dernier argument qui en motiverait plus d’un est que la bière y est gratis !!! « On y va ? Mais où ? Au parc… »

Bientôt sur vos écrans : La gloire de ma mère en Floride.

vendredi 18 avril 2008

Mes derniers vers sur la grande pomme

Je sais que cela aura pris du temps, même beaucoup de temps. Mais ce dernier mois j’ai é contaminé par la « flemmagite ». Vous savez, avec la collocation… on attrape pleins de microbes et ce n’est pas de tout repos lors des soirées et autres sorties. Je tiens donc à m’excuser auprès de mes fidèles lecteurs. Le prochain numéro sera gratuit c’est promis. A savoir que cet article sera synthétique, pleins d’autres choses se sont passées entre temps et méritent également d’être citées.

Revenons en à nos moutons.

3ème Jour donc à New-York.

Demain c’est déjà le départ et ça fait « suer » ! Pas grave, il faut que je me gave pour ne rien louper. Destination pour la matinée, le South Manhattan et ses gratte ciels démesurés. Petite ballade donc dans ces modernes Canyons de béton, on se sent tout piti dites donc ! Je trotte longuement et me laisse porter par le vent qui commence à souffler. Les tours sont de plus en plus grandes, et je me rapproche à chaque pas du lieu de pèlerinage qu’est « Ground Zero ». Autour de moi, des travaux de partout. Tout le quartier semble être en cours de reconstruction. L’émotion est là ; mais sept ans après la vie a repris sont cours. A ma grande surprise, pas de grand monument commémoratif à la mémoire des disparus ; tout juste un panneau en plexi avec le nom des victime et quelques photos des événements. Rien de grandiloquent contrairement à ce que j’aurais pu penser. Pleins de contradictions ces américains ma foi !

J’observe donc la plaie béante en plein cœur du quartier des affaires de Manhattan ; et me laisse imaginer sur place les visions d’horreurs que le monde entier à pu suivre en direct.

J’immortalise l’instant par quelques clichés et me dirige par la suite vers le bateau qui m’emmènera vers Staten Island. Pourquoi Staten Island ? Il n’y a rien à y faire me direz-vous ! Eh bien parce que la navette est gratuite et surtout parce qu’elle passe en face de la Statue de la liberté et de Ellis Island. Mais aussi parce qu’elle offre l’une des meilleures vues de Manhattan.

Je fais ma petite croisière donc et débarque sur l’île. Rien à faire mais bon, cela me laisse le temps de prendre un encas et d’écrire mes cartes postales avec une vue imprenable sur les grattes ciels.

Je décide de reprendre le bateau. Cette fois-ci, je vais me ballader dans la babbylone mondiale de la finance : Wall Street. Je passe devant le centre névralgique des échanges de capitaux mondiaux ultra sécurisé (plus de 100 milliards de $ y sont échangés par jour !!!!). Il n’y a pas grand monde puisque puisque nous sommes dimanche mais les cols cravates restent de sortie ; pas de congés pour faire la monnaie ici !

Une fois passé cette étape. Voilà que la neige se met à tomber. Je me mets en direction de Chinatown et de Little Italy, le tout à pied histoire de mieux apprécier le paysage. Faute de grand froid, je finis par me réfugier dans le métro et saute quelques stations pour arriver directement en « Chine ». Là je sors du métro et je me crois à Shanghai, mais version nordique avec des bourrasques de neige et des gens emmitouflés. J’y fais quelques affaires en achetant une casquette flashy « NY » pour 10 $ et un T-Shirt « I love NY » de contrefaçon pour 3 $.

Il fait de plus en plus froid et je ne cesse de bouger de droite à gauche, puis fini par tomber par hasard sur qu’il reste de Little Italy. Plus rien de vraiment italien si ce n’est les restaurants, les quelques boutiques et les bornes incendies aux couleurs de la « Nazione ». A cette heure même, je suis sensé avoir rendez-vous avec Larissa à la station de métro mais je n’arrive pas à la joindre ni à la voire. Shit man, i’m freezing! Une heure passé et toujours pas de californienne en vue parmi les asiats et les touristes. De surcroit, je n’ai plus de crédit pour l’appeler. Je dois aller racheter une carte prépayée. Ca y est, je l’ai !!! Je finis par la retrouver enfin, le problème était qu’en fait il existe quatre sorties de métro au même nom mais des blocks différents. Enfin bon, le problème est résolu. On va enfin pouvoir aller sur l’empire State Building y observer la ville de nuit.

Arrivés à destination, on monte les quelques 102 étages à une vitesse hallucinante. Les oreilles se bouchent mais l’excitation grimpe. OUIIIIIII !!!!! Un nouveau rêve se réalise. Elle ne l’avait pas fait non plus, donc nous sommes tous deux hallucinés devant ce spectacle grandiose. On se prendre pour Dieu. Tout semble si petit et si beau vu d’en haut. WAW !!!!

On y reste bien une heure cela est incroyable. Mais le froid finit par nous rattraper. Il faut dire que moins cinq sous la neige avec du vent et à plus de 320 mètres d’altitude : ça fait froid aux oreilles !

Bon allez, il est temps de manger. On se dirige alors vers le quartier huppé de Greenwich Village. On y trouve un charmant resto thaï et nous attablons autour de mets ma foi fort délicieux, hmmm… splendide n’est ce pas ? On y parle de tout et de rien et apprécions les dernières heures de notre aventure commune dans la City. Vient le temps de rendre l’addition et de retrouver le blizzard. On retourne au métro et nous disons au revoir. Assez émouvant de quitter ma super guide et de ne pas savoir quand je la reverrai. Comme un grand cliché ; nous nous retrouvons chacun de part et d’autre de la voie de métro. Nous échangeons quelques derniers mots et sortons nos mouchoirs blancs. Encore merci Larissa pour ces agréables moments passés ensemble et à bientôt !

4me Jour à New-York.

Le soleil se lève sur ce dernier jour à New-York et j’en ai déjà la nostalgie. Pour cette belle journée ensoleillée mais glacée ; ce sera Harlem, l’Université de Columbia et une ballade le long de l’Hudson River.

Allez hop, c’est parti ! Profites de chaque dernière minute mec ! Je sors de l’auberge avec un de mes collocs de chambrée allemands. Il me file un clope et me dit que ses cheveux mouillés commencent à geler. Chérie, ça va cailler ! Je trace vers le bord de l’Hudson River. Je croise un aigle en pleine ville, incrédule je me dis que tout est vraiment possible ici. J’arrive au point visé. Les berges sont gelées et mes mains commencent à être de même. Chaque cliché est une lutte contre le froid. Je croise de courageux joggeurs, des écureuils et des gens payés pour balader les chiens des riches. Je me perds volontairement et laisse le froid me guider vers la première station de métro. Harlem j’arrive ! Dans le métro je tchatche une afro et parlons de Barack Obama, on partage les mêmes idées et lui souhaite que cet homme devienne leur nouveau président. Ca y est, je sors du métro aérien et me voilà dans le Harlem latino. J’y achète des clopes très chères en espagnol et me trace vers la célèbre Université de Columbia. A en voire la taille du campus et la grandeur des bâtiments. On comprend mieux pourquoi y étudier est un véritable investissement. Je visite quelques belles pièces et observe ceux qui seront bientôt l’élite US (rien à voire avec Censive ou Villejean ;).

Juste à côté, se trouve la plus grande cathédrale du monde : Saint John’s Cathedral. Elle a malheureusement été ravagée par les flammes lors d’un incendie en 2001. Toujours en construction, il n’y a pas grand chose à y voire, mais le fait de retrouver ce genre d’édifice gothique dans un pays si « neuf » est troublant.

Now, c’est le black Harlem qui va conclure mon trip à NYC. Je me trace vers le temple du Black Power et de la fierté Afro aux Etats-Unis, grosse émotion pour un bonhomme comme moi qui partage une grande partie de sa culture avec la culture Afro-américaine. Les rues se nomment Martin Luther King Jr, Marcus Garvey, ou bien encore Malcom X. On y croise des jeunes gens du ghetto, des anciens rastas, de jeunes et belles vénus africaines et pas mal de Bling Bling Style. Les vendeurs à la sauvette proposent des DVD factices et autres babioles et le streatwear y est roi !

Oblige, je m’achète un Sweat d’une marque de Harlem et passe dans un magasin rasta à mon nom « St Nicholas ». J’y fais également quelques emplettes et parle reggae avec la vendeuse et un client rasta. En sortant je passe devant un centre culturel afro et échange quelques mots. J’immortalise ces derniers instants, prend quelques photos et me dit que ce quartier ne sera plus le même d’ici quelques années. Les investisseurs immobiliers rachètent en effet à coup de millions des pâtés de maisons entiers, afin d’en faire un quartier pour les classes moyennes. Le Harlem tel que l’on peut le connaître est en train de disparaître, mais l’histoire qui vibre au travers de ses habitants et leurs luttes pour les droits civiques sont persistants. POWER TO THE PEOPLE!

Maintenant, c’est retour à la case départ. Je quitte NYC et me promets d’y revenir pour de nouvelles aventures. Je n’en ai pas fini avec toi…

samedi 23 février 2008

Quatre jours à NYC pour quatre chapitres (la suite)

Chapitre 2 : Acclimatation
Première nuit dans mon auberge de jeunesse passée avec brio. Réveil à 10 heures du matin et bises à mes neuf autres colocataires, avec une bien belle brochette de nationalités encore et toujours : Japon, Allemagne, Canada, (les autres dorment, on ira pas leur demander). Une fois tout beau tout propre, destination : l'épicerie du coin. Je traverse deux blocks et me retrouve devant la boutique, je prends quelques photos et entre à l'intérieur. Bonne surprise, je vais pouvoir travailler mon espagnol : ils doivent sûrement être porto-ricains. Un couple de jeunes routards passent devant moi et payent une addition salée pour quelques victuailles. C'est à mon tour, je la fais en espagnol : ça passe bien et le ticket de caisse revient moins cher que mes prédécesseurs. A noter que dans de nombreuses boutiques aux US, les prix ne sont pas indiqués sur les produits et que le tarif est comment dire? "A la gueule" voila ! Non pas que j'ai une belle gueule mais j'ai réussi mon affaire. Je sors du boui boui et c'est parti pour la traversée de Central Park qui est cinquante mètres de là. Je bois mon thé glacé et mange mes cookies en route, prend quelques photos et décide de me perdre dans cette vaste étendue boisée. Mon objectif est de rejoindre le Metropolitan Museum (MET) qui est de l'autre côté du parc. Je croise quelques joggeurs et cyclistes, puis je me tente à demander on chemin. La gentille sportive me conseille, et c'est parti pour une matinée purement culturelle. Le tout, dans l'un des plus beaux musées du monde. Ca y est, j'y suis enfin arrivé. Il n'y pas trop de monde, quoique... J'apprécie le bâtiment énorme et me décide à y entrer. Je prends mon ticket en me faisant passer pour un étudiant : tarif 10$, soit pas grand chose. Il me reste comme prévu deux heures pour en faire le tour.

Le MET

Une fois le plan en main et au vue de la taille des pièces. Je me rends vite compte que deux jours ne seraient même pas suffisants pour p ouvoir tout apprécier pleinement. Ce sera donc une visite express. Je commence par l'aile dédiée aux antiquités égyptiennes, puis je traverse les salles consacrées à l'art américain du XVIII ème siècle (une première pour moi). Je passe de nouveau par l'entrée et me dirige cette fois ci vers l'art grec et perse. Je décide de zapper, j'en avais déjà vu trop en Grèce c'est bon ! Juste à côté par contre, une salle est dédiée en ce début d'année aux oeuvres africaines. Eh bien que cela est magnifique ma foi! Des statues en bois précieux d'une naïveté et d'une modernité incroyables. On comprend mieux l'amour que Picasso avait pour cet art quand on y touche de près. Superbe. Mais je n'étais pas au bout de mes émotions. Dès mon entrée dans la salle dédiée à l'art contemporain européen; c'est l'émerveillement. Braque, Manet, Dali, Picasso et tous les autres réunis dans la même pièce. Eh bien ça met une claque comme dirait l'autre. Je me suis retrouvé entourés des plus grands génies de la peinture en l'espace de cinq minutes, d'où une certaine hyperstimulation artistique. Chaque pas m'amènera par la suite à des surprises sans commune mesure. Je continue mon chemin vers l'art traditionnel Maya, Océanien et Amérindien. Puis je monte d'un étage et me retrouve cette fois face Warhol, Klein et d'autres cadors du Pop-Art. Pas mal, mais je trouve que cela manque un peu de subjectivité transcendentale n'est ce pas ?!?!?

La salle dédiée au Pop-Art

Bon, ça c'est fait! Maintenant c'est place à la photographie et aux peintures européennes. Eh bien, c'est sans fin! Maintenant me voila face à Gauguin, Matisse, Van Gogh, Monet et tous leurs amis. Je vais devenir fou. Voire autant de belles choses n'est pas possible pour le nazairien que je suis. Moi, je suis habitué à la laideur du port et aux expos sans intérêt du Grand-Café ;)
Enfin bon, le temps passe et je n'ai pas fait tout ce que je voulais. Je passe vite fait par les pièces dédiées aux armes et aux armures anciennes. Je remonte puisque j'étais finalement redescendu. Quoique? Peu importe. Me voici maintenant dans la partie du musée dédiée aux instruments de musique. Qu'il en existe des façons de faire des notes ma foi! Je croise des saxophones en bois, des trompettes en verre et en porcelaine et des guitares de toutes les formes. Voici un exemple d'instrument assez étrange. Sonne t'il? C'est une autre question.

?

Bon ça y est j'en ai presque fini, ne reste plus que d'autres expositions de photos et d'esquisses puis je dois y aller.
J'en serai finalement arrivé presque à bout, après plus de trois heures au lieu de deux initialement prévues.
Je me suis un peu étalé c'est vrai, mais cela en valait tellement la peine au vu de ce concentré d'œuvres incroyables. I'll be back!!!!
Allez zou!!! On sort dans le blizzard maintenant. Retour dans la jungle urbaine. Je dois maintenant appeler Larissa et me rendre à la station de métro du "Brooklyn Bridge City Hall" (juste en face du pont de Brooklyn et de la mairie). Je finis par la joindre et nous fixons une heure de RDV. Ce sera 14h30 à l'arrêt de métro. Il me reste du temps, ce qui me permet d'acheter quelques piles pour mon appareil vorace en énergie. Ca y est, le déjeuner promis par Larissa est à quelques stations et quelques minutes de marche.
Arrivé à bon port au Brooklyn City Hall, pas de californienne en vue. Pas grave, je vais patienter en prenant quelques clichés de l'immense bâtiment qu'est la mairie. Je me dirige de nouveau vers le métro pour tenter de la joindre grâce au réseau de téléphones publics. Ca ne répond pas. Zut! A peine le temps de raccrocher que la voila tout sourire en face de moi. Les choses sont bien faites ma foi!
C'est pas tout, mais il nous faut traverser ce fameux pont de Brooklyn maintenant. Nous nous y aventurons. Que c'est beau, que c'est grand, qu'il fait froid, que mes yeux piquent face à l'immensité de Manhattan. Oh my God, it's so Crazzyyyyyy !!!!!!!!!!

Un beau gosse sur le Brooklyn Bridge

De cette partie du pont on peut même apprécier la statue de la liberté. J'aime bien... C'est pas tout mais cette traversée m'a donné faim. Allons nous en d'ici et filons manger chez la miss. Petite trotte jusqu'à l'appart de Larissa, l'occasion d'observer l'embourgeoisement de Brooklyn et sa boboification. Ca donne un résultat très attractif et sympathique, mais surtout beaucoup plus convivial que Manhattan. J'aime bien aussi...
Posé dans son chouette appart où elle vit en colloc avec trois autres personnes; je consulte mes mails pendant qu'elle fait mijoter les plats. Puis je me pose à parler avec une colloc qui elle aussi parle parfaitement le français. On parle de tout et surtout de rien, puis vient le moment de se restaurer. Menu du jour, poisson en sauce accompagné de choux de Bruxelles biologiques. Miam miam. Hmmmmm que c'est bon! Merci Larissa.
Après un petit dessert grec. Il est venu le temps de faire une ballade digestive et de se tourner vers les quartiers caribéens et hassidiques de Brooklyn. On passe devant le parc paysager de la ville, puis devant la bibliothèque pour prendre finalement un bus qui nous emmènera au but.
Curieux que je suis. Je voulais absolument voire à quoi ressemble le quartier juif Hassidique dont Romain m'avait parlé; une sorte d'enclave au coeur de Brooklyn où ne vivent que des juifs ultra orthodoxes. Et d'où vient l'excellent chanteur de reggae Matisyahu.
On y est enfin. C'est un tout autre monde qui s'offre alors devant nos yeux. Nous sommes alors immergé dans un quartier où le temps semble s'être arrêté. Des hommes barbus portant la tenue traditionnelle hassidique nous croisent sans même nous regarder. Des mères aux tenues strictes promènent leurs enfants dans les rues. Les bus de transport scolaires sont écrits en hébreu et les gosses qui jouent dans la rue parlent la même langue. Quel dépaysement total en quelques minutes à peine. "La terre promise" serait-elle ici aussi?

Tout pleins de Rabbi-Jacob

Une fois quitté ce monde parallèle. Un dîner chez la cousine de Larissa nous attend. Une occasion de parler anglais et de rencontrer des New-Yorkais l'espace d'une soirée. Au menu cette fois ci : fondue végétarienne, lasagnes végétariennes, sangria, et pâtisseries maison. Mais que la hasard fait vraiment bien les choses; comme beaucoup de New-Yorkais, sa cousine Sarah est végétarienne. Dieu bénisse ce repas et ce séjour parfait! Nous les sommes les premiers arrivés, les autres convives ne devraient tarder. Nous sommes alors dans un maison typique de Brooklyn très cossue et qui est la plus ancienne de la rue. Un bel investissement et qui en vaut la peine vu les prix de l'immobilier dans Manhattan.
Une fois les amis tous réunis, mettons en place la table et commençons à dîner voyons. Belle ambiance et gens très sympathiques. Tous sont des quatre coins des US et sont venus ici pour les études où pour travailler dans l'immobilier, la finance, etc... Les blagues fusent, les bouteilles descendent et les allusions salaces entrent en piste. Bilan : trois gays, et trois jeunes femmes très libérées. Sex & the City : j'y suis en plein dedans !!!!
On rigole bien, on mange bien, et vient le moment de jouer à des jeux débiles. Celui du Post it sur le front tout d'abord, où l'on doit deviner quel personnage on est via des questions. Puis un autre jeu très débile : Marry, Kill and Make Love. Le but du jeu est de choisir dans l'assemblée qui on tuerait, avec qui on se marierait et avec qui l'on ferait l'amour. C'est con, mais jouons! Je me suis fait tuer à deux reprises, à été inviter à copuler trois fois et suis marrié à une jolie femme (Monsieur n'est pas polygame).

Un repas entre amis à Brooklyn

Ce bon repas m'a fait du bien. On nous propose à Larissa et moi de les suivre à une soirée sur Manhattan, mais nous sommes tous les deux crevés et devons chacun nous lever tôt le lendemain. Pas grave, à charge de revanche peut-être. Il est temps pour nous de nous en aller. Il me reste à récupérer mon sac chez la New-Yorkaise d'adoption et je rentre me coucher après l'heure de métro qui m'attend. Mais j'avais oublié mon Pastis. En effet, Larissa qui travaille dans un resto français nommé "Moutarde" m'avait dit qu'ils y vendaient du Ricard. Eh bien allons-y, et s'il vous plaît sous une pluie soutenue!
Oh que ça fait du bien de rentrer au chaud et de retrouver une petite partie de France. Payes ton Pastaga !!!!!!!!!

Le Ricard chez les Ricains

On ne se pose pas très longtemps. Juste une demi-heure histoire de sécher un peu et de parler avec le patron qui est français, ainsi qu'aux serveuses.
Je reviens sur cette boisson; elle a vraiment un tout autre goût à des milliers de kilomètres du pays. On la trouve curieusement meilleure, va savoir pourquoi...
Sur ces belles paroles, c'est sur un goût anisé que se terminera cette journée.
Le troisième jour est à venir...

vendredi 15 février 2008

J'ai vu NEW-YORK, NEW-YORK USA....

Je sais, cela fait longtemps que je ne vous avais pas donné de nouvelles. Mais c'était tout bonnement pour mieux faire durer le plaisir, voyons !!!
Je reviens fraîchement et enjoué de la "City", "Big Apple", "la ville qui ne dort jamais" comme vous voudrez... Quatre jours donc passé dans cette Babel contemporaine. Un rêve d'exaucé et qui me donne déjà envie d'y revenir, voire pourquoi pas de m'y installer un moment et dans un futur proche (verra t'on verra bien). On ne peut que tomber amoureux face cette ville folle, pleine de contradictions, et tellement humaine à la fois. Des gens abordables et adorables, de toutes les couleurs et d'une ouverture d'esprit comme je ne connaissais pas jusqu'ici. Une architecture sans commune mesure, et où la mesure d'ailleurs n'existe visiblement pas. Tellement de bien à dire à son sujet que je pourrai résumer en affirmant que je suis en amour avec elle. NEW-YORK, je t'aimmeeeeeeeeee !!!!!!!!!!!!!!!!

Quatre jours ne suffiront à vous dire que je connais désormais la ville. Mais il faut dire que je me suis bien balladé. Voici en somme les lieux que j'ai pu apprécier lors de mon séjour : Central Park, Times Square, Harlem, Brooklyn, le Brooklyn Bridge, Empire State Building, Université de Columbia, Metropolitan Museum (MET), Staten Island, la Statue de la Liberté, Ellis Island, Wall Street, Chinatown, Little Italy, la 5th Avenue, Broadway, Ground Zero, la Cathédrale Saint-Patrick,...


QUATRE JOURS POUR QUATRE CHAPITRES

Dans l'ouvrage qui va suivre, vous aurez l'occasion de suivre à la trace les premiers pas de N.C. à N.Y.C. (on pourrait pas rajouter un Yves après Nicolas !?!? ;)
L'ensemble de l'équipage vous souhaite un agréable voyage.


Chapitre 1 : Hallucination
21h00, jeudi 7 février, Orlando - Pavillon Français d'EPCOT. Le protagoniste que je suis quitte le travail et se rend à son domicile. Une fois arrivé à résidence, consulte ses courriers électroniques et soupe. Un train de vie somme toute routinier et banal me direz-vous!?!? C'est à dire que le temps lui est compté. Il boucle son sac, dort une heure et s'apprête à se rendre au taxi. Baluchon au dos, casquette vissée sur la tête et clope au bec. L'aventure peut alors commencer.

3H30 du matin, vendredi 8 février, Orlando - poste de sécurité des Commons.
Le minibus arrive au loin, le mégot s'écrase sur l'asphalte, on tend le pouce et c'est parti. Destination : Aéroport International d'Orlando. Quarante minutes de trajet au total; N.C. entre en conversation avec un anglais d'une vingtaine d'années, rentrant au pays après des vacances au soleil. Une famille chinoise est également du voyage. Un enfant en bas âge dort dans les bras de sa mère.
Arrivée au terminal de la compagnie aérienne Continental Airlines. Dernière cigarette, puis vient le tour des formalités douanières et logistiques. On enlève ses chaussures, on passe au détecteur,...

6h30, vendredi 8 février, Orlando - Aéroport international d'Orlando.
Une heure sépare l'aventurier du décollage pour "la terre promise". La fatigue est présente mais l'excitation l'est toute autant. L'embarquement des premières classes est entamée, il se rend vers le guichet et croise un visage familier.
Il s'écrie : Mon dieu, Paloma ! Qu'est ce que tu fais là?
Question sans grand intérêt. Les probabilités que l'intéressé prenne le même vol son en effet relativement importante.
La discussion s'amorce. Entrée dans l'appareil. Chacun se pose à sa place respective. L'avion n'est en réalité plein qu'au tiers, je décide alors d'aller retrouver ma collègue de travail. Blabla, échange sur l'univers qui nous attend dans quelques heures, blabla, dodo, blabla et crissements de pneus.
Nous sommes arrivés à l'aéroport Newark International. Ca y est ! Après deux heures et demi de vol, le rêve est à portée de main. Première impression : le froid. Loin du climat de la Floride, la rugueur de l'hiver se fait sentir sous cette latitude.
Les deux compères récupèrent les bagages et décident de prendre un bus à destination de Manhattan (solution qui s'avérera être la plus économique et la plus directe).

Sur la route de Manhattan.

Les buildings grandissent au fur et à mesure et le palpitant monte. On peut déjà apercevoir des paysages familiers, c'est comme dans un film...
On passe un long tunnel et là les yeux se lèvent haut, très haut. Ca y est! On est dans l'antre de la bête. A peine sortis du bus, la première station de métro est déjà recherchée. Vivement que les bagages soient posés, que je puisse commencer mon périple. Allons nous en vers mon auberge de jeunesse.
J'y suis enfin, je débourse mes 75$ de réservation pour trois nuits. Passe le portillon de sécurité et trace vers ma piaule. Je déboule dans un dortoir de 10 très propre. Je pose mon sac à dos dans mon casier, jette mon duvet sur le lit superposé, et m'arme de mon appareil photo. En avant le touriste.
Avant de bouger vers Central Park, un repas s'impose. Cette fois ci ce sera un Subway (chaîne de sandwicherie à emporter). J'y apprends que mon compagnon de voyage et non ma compagne @:) est elle aussi végétarienne. Le hasard.
Opération digestion dans Central Park, qui est à peine à deux blocks. Les arbres apparaissent. On touche au but. Ne reste plus qu'à traverser la rue et nous sommes dans le poumon vert de la ville.
Paloma doit se rendre de l'autre côté du parc, car un RDV l'attend. On se ballade tranquillement. Prenons le temps d'écouter un chanteur de blues, de prendre quelques clichés et d'apprécier le contraste entre la végétation environnante et la cime des gratte-ciels qui règnent au loin.

Central Park

Une nouvelle mission est acceptée. Retrouver l'adresse à laquelle ma collègue à RDV. Problème : le N° d'appartement n'existe pas dans la rue concernée. Stupéfaction et agacement. La mère de Paloma est au téléphone et lui confirme l'adresse préalablement indiquée. On hallucine ou quoi?
Bon perso OUI parceque je suis à New-York déjà, et que cette scène est surréaliste. Perdus à NYC, comment peut-on faire mieux? On se rend alors dans un musée pour demander notre chemin. Aucun résultat. On retourne dans la rue puis le constat reste le même : pas de N° 49. On passe du 45 au 53. Une faille spacio temporelle ou bien? Peut plosible. Un cabinet de dentiste est ouvert. Ils doivent surement connaître leur rue ou avoir un botin. Je reste dehors à griller une cigarette et à observer. On se trouve dans le quartier Westside près de la 5th Avenue, quartier hautement bourgeois. Elle ressort tout sourire, le N° de la rue n'était en fait pas le bon. Il s'agissait de la 79th rue au lieu de la 70th, ce qui change relativement les choses. On remonte alors Uptown et finissons par retrouver le bâtiment. Je la laisse à ses occupations et fixons un RDV dans une heure.
Je décide de revenir sur mes pas et de continuer vers le sud de Central Park. Je longe la 5th avenue, croise des gens de la haute et me dirige vers le zoo pour enfants. Je n'ai qu'une seule envie : pisser. Je suis frais maintenant. Je prends des photos, me ballade et trouve sur mon chemin une magnifique synagogue. C'était vendredi, jour du Shabbat. Je regarde l'heure des offices : 5hOO PM (après-midi). Ca pourrait être folklo étant donné que le Judaïsme est la seconde religion à New-York. Je poursuis mon chemin et tente ma chance à un jeu de grattage : nada. Je retrouve ma collègue un peu déçue de son RDV, elle ne s'attendait pas vraiment à ça.
Cette fois-ci, elle doit retrouver une copine qui travaille à Cartier sur la 5th Avenue également. La classe! Comme les Champs-Elysées mais à NY.
Je l'accompagne, nous attendons quelques minutes. La fille arrive, je décide alors de les laisser et de me rendre à la Synagogue de toute à l'heure.

Temple Emanu-El, l'une des plus grandes synagogues du monde, mais aussi lieu de prière d'une congrégation juive très libérale.

Je suis en retard de cinq minutes. Le rabbin ne va pas me tirer les oreilles? J'arrive en face de l'édifice. Je rentre, dis "Shalom", prends un bouquin de prières, mets une Kippa et m'assois. Dieu (Yahvé en l'occurrence) que ça fait bien de se poser! Les orgues sonnent et les liturgies commencent. C'est la première fois pour moi que j'assiste à un office Judaïque et que j'entends des chants religieux en Hébreu. L'endroit est beau, les gens concentrés et les choristes émouvants. Voila qui sort de l'ordinaire. La "messe" se termine, il faut alors fêter Shabbat en buvant du vin ou du jus de raisin; allumer deux bougies et partager le pain. Tout comme les chrétiens, sauf que l'instant est plus convivial et plus détendu. A la sortie, je parle à des français installés à NY. On papote de tout et de rien. Puis vient la question qui tue : vous êtes Sépharade ou Ashkénaze?
Euh... C'est à dire que. Aucun des deux en fait. Je suis juste venu par curiosité et intéressement. Cette situation aurait pu paraître gênante mais j'en suis resté amusé, et eux de même. Je dis au revoir. La nuit est tombée et l'heure est arrivée de partir à l'assault du New-York des cartes postales.

La 5th Avenue, avenue la plus riche et l'une des plus fameuses de NYC. On peut y observer la Cathédrale Saint-Patrick ainsi que la marée humaine sortie du bureau et des magasins de luxe.

Il est 18 heures. C'est le moment d'appeler Larissa, qui est la petite amie de Romain (un ami du bled) et qui est installée à Brooklyn. Le RDV est fixé à 20h30 dans un bar pas très loin de Times Square. Je marche et me dirige vers la 8th Avenue. Je regarde vers la gauche et distingue un fort halo lumineux, Times Square n'est pas loi à coup sûr. Comme d'autres papillons de nuit, je suis la source lumineuse et tombe nez à nez avec cette mer de publicité et de néons. Purée que c'est pas croyable !

Mimisicu à Times Square

Je quitte cet amas commercial et surprenant pour joindre la californienne, à quelques rues d'ici. Je lutte un peu pour trouver le bar mais arrive finalement à destination. Je ne vais pas tenir longtemps avec ma seule heure de sommeil et les miles avalés à pieds. Heureusement, Larissa que je retrouve juste à l'entrée connaît la serveuse et me met dans le droit chemin avec un cocktail à base de Rhum. Miam et en plus c'est gratuit.
La soirée est sympa, on entend du reggae. Mais aussi de la Samba puisque c'est la semaine du carnaval au Brésil. Ambianzzzzeeeee.....

Cachaça, Samba, masques. Un petit goût de carnaval made in Brazil au coeur de NYC !!!

Un cocktail et deux bières plus tard. Nous voila en train refaire le monde et de parler politique US et française. Rien de bien intéressant, mais toujours un grand moment de philosophie ;)
Il est presque 1h00 du matin. Je suis fatigué, un peu saoûl et il me faut retrouver le lit. Nous allons vers Times Square pour prendre le métro. On se sépare et nous disons à demain. J'écoute un percussionniste "hallu-ci-nant" quelques minutes et prend le métro pour mon auberge de jeunesse.
Il est l'heure de dormir, demain est un autre jour : un nouveau jour à New-York.

A suivre...



vendredi 25 janvier 2008

Animal Kingdom ou l'Afrique version Floride

Ca y est c'est fait! Il ne me restait plus q'un seul parc à visiter dans la multitude des resorts Disney : Animal Kingdom.
Dernier né des parcs Disney à Orlando, Animal Kingdom se veut avant tout être l'incarnation de la nature et littéralement le "Royaume des Animaux". A mon goût, la mission est accomplie; et de très belle manière.
C'est donc seulement depuis 1998, que les touristes en mal de Safari africain et de végétation luxuriante peuvent venir apprécier ces paysages exotiques. Voici ci dessous la configuration du parc.

A la carte : Safari Africain, coin Tibétain avec Montagnes russes, forêt primaire et bien entendu de nombreuses boutiques et autres coins restauration.
Côté impressions; dès l'arrivée dans le parc, la magie opère. On est alors plongé dans une forêt tropicale, avec des couleurs et des variétés de plantes toutes aussi différentes qu'imposantes. Des palmiers géants, des fougères, des fleurs de toutes sortes et des odeurs qui nous emmènent loin du bitume et des autauroutes à 8 voies ; ) Merci mère nature

Le Safari, une reconstitution impressionante de la savane africaine.

Côté sensations; le grand 8 Expédition Everest. Renommé comme étant l'un des Rollercoasters les plus excitants des parcs. Contrairement au Safari, cette attraction se trouve dans l'aile asiatique et tibétaine du parc. Rien à voire donc quant à l'ambiance précédemment décrite. On se trouve alors dans un paysage relativement différent avec des panneaux écrits en Hindi et en tibétain. Voici une vue de la montagne la plus haute de Floride, artificielle certes.

Qui a dit qu'il n'y avait pas de sommets enneigés en Floride ?!?!

Côté expressions; voici ce que l'on peut considérer comme des visages crispés ou amusés lors de cette fameuse attraction. De haut en bas et de gauche à droite, Simon et son beau T-Shirt bleu, ma gueule, Audrey et sa bouche grande ouverte, et pour finir Nawal en train de se faire écraser la tête par sa voisine. Il faut dire qu'à ce moment de l'attraction; le méchant yéti tente de nous attraper. Pas gentil le Yéti !

Voici un lien qui vous permet de visionner le parcours enduré dans ce grand huit : http://www.youtube.com/watch?v=g_ABgBTSMm8

Quel sera le prochain épisode de la saga? Surprise surprise.


PS : cet article est dédié à Carlos

samedi 19 janvier 2008

Hmmm, que l'air marin peut faire du bien !!!

Aujourd'hui ce fût ma seconde sortie à la mer depuis mon arrivée en Floride. Et cette fois ci du côté Atlantique; mon cher Océan tant adoré.
Réveillé à 13 heures par mon compère Simon. Il déboule dans ma chambre et me sort du lit pour m'annoncer qu'ils allaient faire un tour du côté de Cap Canaveral; là d'où sont lancées les fusées de la NASA et où se trouve également le Space Kennedy Center (musée à ciel ouvert dédié à l'histoire spatiale américaine et agrémenté d'attractions). La tête dans le c.l, je lui réponds alors dans l'affirmative et me prépare vite fait pour cette sortie sur la côte. Allez, roulez jeunesse !!!!!!!!!!
La compagnie créole et son 4X4 à l'américaine. Etaient de la partie, de G. à D. : Simon, Céline la soeur de Simon, Déborah et Steeve.

Et c'est parti pour une heure de route jusqu'à la côte, agréablement aidé d'ailleurs par le GPS (merci la technologie). Let's go les Gringos !!!!
Une fois passé le trajet, nous arrivons tout d'abord dans une station balnéaire très appréciée des surfers : Cocoa Beach (la plage du Cacao en Français).
Nous vaguons en voiture le long de l'artère principale de la ville, et nous arrêtons dans un point de renseignement pour touristes. Nous y apprenons que malencontreusement il serait trop tard pour pouvoir profiter entièrement du Kennedy Space Center. Pas grave, à charge de revanche. Nous remettrons tout cela à plus tard.
Nous nous retournons alors à la visite du plus grand magasin de surf de la Floride : Ron Jon.
Voici d'ailleurs un panoramique de l'intérieur.

Deux étages, avec un dédié au planches de surf, de bodyboard et de skateboard. Il ne manquait plus que les Beach Boys en arrière fond sonore et j'aurais senti un petit air de Californie.
Enfin bon, le temple de la glisse en somme avec toutes les tentations en matière de vêtements et de gadgets en tout genre. J'ai d'ailleurs craqué pour une serviette de plage hawaïenne au nom du magasin. A découvrir sur nos plages à la saison prochaine.





Sortis de l'antre des cool boys. Direction McDo histoire de prendre des vitamines et de gouter
sans rire à mon premier Sundae. Mieux vaut tard que jamais, et regardez avec quelle vue j'ai pu le déguster. Et na !!!!!






Voila tout pour cette sortie très agréable et rafraichissante. Je vous laisse sur cette dernière image de la côte Atlantique.

Sur la plage de Cocoa Beach

Que mes baisers traversent l'Océan qui nous sépare

A bientôt pour de nouvelles aventures