vendredi 15 février 2008

J'ai vu NEW-YORK, NEW-YORK USA....

Je sais, cela fait longtemps que je ne vous avais pas donné de nouvelles. Mais c'était tout bonnement pour mieux faire durer le plaisir, voyons !!!
Je reviens fraîchement et enjoué de la "City", "Big Apple", "la ville qui ne dort jamais" comme vous voudrez... Quatre jours donc passé dans cette Babel contemporaine. Un rêve d'exaucé et qui me donne déjà envie d'y revenir, voire pourquoi pas de m'y installer un moment et dans un futur proche (verra t'on verra bien). On ne peut que tomber amoureux face cette ville folle, pleine de contradictions, et tellement humaine à la fois. Des gens abordables et adorables, de toutes les couleurs et d'une ouverture d'esprit comme je ne connaissais pas jusqu'ici. Une architecture sans commune mesure, et où la mesure d'ailleurs n'existe visiblement pas. Tellement de bien à dire à son sujet que je pourrai résumer en affirmant que je suis en amour avec elle. NEW-YORK, je t'aimmeeeeeeeeee !!!!!!!!!!!!!!!!

Quatre jours ne suffiront à vous dire que je connais désormais la ville. Mais il faut dire que je me suis bien balladé. Voici en somme les lieux que j'ai pu apprécier lors de mon séjour : Central Park, Times Square, Harlem, Brooklyn, le Brooklyn Bridge, Empire State Building, Université de Columbia, Metropolitan Museum (MET), Staten Island, la Statue de la Liberté, Ellis Island, Wall Street, Chinatown, Little Italy, la 5th Avenue, Broadway, Ground Zero, la Cathédrale Saint-Patrick,...


QUATRE JOURS POUR QUATRE CHAPITRES

Dans l'ouvrage qui va suivre, vous aurez l'occasion de suivre à la trace les premiers pas de N.C. à N.Y.C. (on pourrait pas rajouter un Yves après Nicolas !?!? ;)
L'ensemble de l'équipage vous souhaite un agréable voyage.


Chapitre 1 : Hallucination
21h00, jeudi 7 février, Orlando - Pavillon Français d'EPCOT. Le protagoniste que je suis quitte le travail et se rend à son domicile. Une fois arrivé à résidence, consulte ses courriers électroniques et soupe. Un train de vie somme toute routinier et banal me direz-vous!?!? C'est à dire que le temps lui est compté. Il boucle son sac, dort une heure et s'apprête à se rendre au taxi. Baluchon au dos, casquette vissée sur la tête et clope au bec. L'aventure peut alors commencer.

3H30 du matin, vendredi 8 février, Orlando - poste de sécurité des Commons.
Le minibus arrive au loin, le mégot s'écrase sur l'asphalte, on tend le pouce et c'est parti. Destination : Aéroport International d'Orlando. Quarante minutes de trajet au total; N.C. entre en conversation avec un anglais d'une vingtaine d'années, rentrant au pays après des vacances au soleil. Une famille chinoise est également du voyage. Un enfant en bas âge dort dans les bras de sa mère.
Arrivée au terminal de la compagnie aérienne Continental Airlines. Dernière cigarette, puis vient le tour des formalités douanières et logistiques. On enlève ses chaussures, on passe au détecteur,...

6h30, vendredi 8 février, Orlando - Aéroport international d'Orlando.
Une heure sépare l'aventurier du décollage pour "la terre promise". La fatigue est présente mais l'excitation l'est toute autant. L'embarquement des premières classes est entamée, il se rend vers le guichet et croise un visage familier.
Il s'écrie : Mon dieu, Paloma ! Qu'est ce que tu fais là?
Question sans grand intérêt. Les probabilités que l'intéressé prenne le même vol son en effet relativement importante.
La discussion s'amorce. Entrée dans l'appareil. Chacun se pose à sa place respective. L'avion n'est en réalité plein qu'au tiers, je décide alors d'aller retrouver ma collègue de travail. Blabla, échange sur l'univers qui nous attend dans quelques heures, blabla, dodo, blabla et crissements de pneus.
Nous sommes arrivés à l'aéroport Newark International. Ca y est ! Après deux heures et demi de vol, le rêve est à portée de main. Première impression : le froid. Loin du climat de la Floride, la rugueur de l'hiver se fait sentir sous cette latitude.
Les deux compères récupèrent les bagages et décident de prendre un bus à destination de Manhattan (solution qui s'avérera être la plus économique et la plus directe).

Sur la route de Manhattan.

Les buildings grandissent au fur et à mesure et le palpitant monte. On peut déjà apercevoir des paysages familiers, c'est comme dans un film...
On passe un long tunnel et là les yeux se lèvent haut, très haut. Ca y est! On est dans l'antre de la bête. A peine sortis du bus, la première station de métro est déjà recherchée. Vivement que les bagages soient posés, que je puisse commencer mon périple. Allons nous en vers mon auberge de jeunesse.
J'y suis enfin, je débourse mes 75$ de réservation pour trois nuits. Passe le portillon de sécurité et trace vers ma piaule. Je déboule dans un dortoir de 10 très propre. Je pose mon sac à dos dans mon casier, jette mon duvet sur le lit superposé, et m'arme de mon appareil photo. En avant le touriste.
Avant de bouger vers Central Park, un repas s'impose. Cette fois ci ce sera un Subway (chaîne de sandwicherie à emporter). J'y apprends que mon compagnon de voyage et non ma compagne @:) est elle aussi végétarienne. Le hasard.
Opération digestion dans Central Park, qui est à peine à deux blocks. Les arbres apparaissent. On touche au but. Ne reste plus qu'à traverser la rue et nous sommes dans le poumon vert de la ville.
Paloma doit se rendre de l'autre côté du parc, car un RDV l'attend. On se ballade tranquillement. Prenons le temps d'écouter un chanteur de blues, de prendre quelques clichés et d'apprécier le contraste entre la végétation environnante et la cime des gratte-ciels qui règnent au loin.

Central Park

Une nouvelle mission est acceptée. Retrouver l'adresse à laquelle ma collègue à RDV. Problème : le N° d'appartement n'existe pas dans la rue concernée. Stupéfaction et agacement. La mère de Paloma est au téléphone et lui confirme l'adresse préalablement indiquée. On hallucine ou quoi?
Bon perso OUI parceque je suis à New-York déjà, et que cette scène est surréaliste. Perdus à NYC, comment peut-on faire mieux? On se rend alors dans un musée pour demander notre chemin. Aucun résultat. On retourne dans la rue puis le constat reste le même : pas de N° 49. On passe du 45 au 53. Une faille spacio temporelle ou bien? Peut plosible. Un cabinet de dentiste est ouvert. Ils doivent surement connaître leur rue ou avoir un botin. Je reste dehors à griller une cigarette et à observer. On se trouve dans le quartier Westside près de la 5th Avenue, quartier hautement bourgeois. Elle ressort tout sourire, le N° de la rue n'était en fait pas le bon. Il s'agissait de la 79th rue au lieu de la 70th, ce qui change relativement les choses. On remonte alors Uptown et finissons par retrouver le bâtiment. Je la laisse à ses occupations et fixons un RDV dans une heure.
Je décide de revenir sur mes pas et de continuer vers le sud de Central Park. Je longe la 5th avenue, croise des gens de la haute et me dirige vers le zoo pour enfants. Je n'ai qu'une seule envie : pisser. Je suis frais maintenant. Je prends des photos, me ballade et trouve sur mon chemin une magnifique synagogue. C'était vendredi, jour du Shabbat. Je regarde l'heure des offices : 5hOO PM (après-midi). Ca pourrait être folklo étant donné que le Judaïsme est la seconde religion à New-York. Je poursuis mon chemin et tente ma chance à un jeu de grattage : nada. Je retrouve ma collègue un peu déçue de son RDV, elle ne s'attendait pas vraiment à ça.
Cette fois-ci, elle doit retrouver une copine qui travaille à Cartier sur la 5th Avenue également. La classe! Comme les Champs-Elysées mais à NY.
Je l'accompagne, nous attendons quelques minutes. La fille arrive, je décide alors de les laisser et de me rendre à la Synagogue de toute à l'heure.

Temple Emanu-El, l'une des plus grandes synagogues du monde, mais aussi lieu de prière d'une congrégation juive très libérale.

Je suis en retard de cinq minutes. Le rabbin ne va pas me tirer les oreilles? J'arrive en face de l'édifice. Je rentre, dis "Shalom", prends un bouquin de prières, mets une Kippa et m'assois. Dieu (Yahvé en l'occurrence) que ça fait bien de se poser! Les orgues sonnent et les liturgies commencent. C'est la première fois pour moi que j'assiste à un office Judaïque et que j'entends des chants religieux en Hébreu. L'endroit est beau, les gens concentrés et les choristes émouvants. Voila qui sort de l'ordinaire. La "messe" se termine, il faut alors fêter Shabbat en buvant du vin ou du jus de raisin; allumer deux bougies et partager le pain. Tout comme les chrétiens, sauf que l'instant est plus convivial et plus détendu. A la sortie, je parle à des français installés à NY. On papote de tout et de rien. Puis vient la question qui tue : vous êtes Sépharade ou Ashkénaze?
Euh... C'est à dire que. Aucun des deux en fait. Je suis juste venu par curiosité et intéressement. Cette situation aurait pu paraître gênante mais j'en suis resté amusé, et eux de même. Je dis au revoir. La nuit est tombée et l'heure est arrivée de partir à l'assault du New-York des cartes postales.

La 5th Avenue, avenue la plus riche et l'une des plus fameuses de NYC. On peut y observer la Cathédrale Saint-Patrick ainsi que la marée humaine sortie du bureau et des magasins de luxe.

Il est 18 heures. C'est le moment d'appeler Larissa, qui est la petite amie de Romain (un ami du bled) et qui est installée à Brooklyn. Le RDV est fixé à 20h30 dans un bar pas très loin de Times Square. Je marche et me dirige vers la 8th Avenue. Je regarde vers la gauche et distingue un fort halo lumineux, Times Square n'est pas loi à coup sûr. Comme d'autres papillons de nuit, je suis la source lumineuse et tombe nez à nez avec cette mer de publicité et de néons. Purée que c'est pas croyable !

Mimisicu à Times Square

Je quitte cet amas commercial et surprenant pour joindre la californienne, à quelques rues d'ici. Je lutte un peu pour trouver le bar mais arrive finalement à destination. Je ne vais pas tenir longtemps avec ma seule heure de sommeil et les miles avalés à pieds. Heureusement, Larissa que je retrouve juste à l'entrée connaît la serveuse et me met dans le droit chemin avec un cocktail à base de Rhum. Miam et en plus c'est gratuit.
La soirée est sympa, on entend du reggae. Mais aussi de la Samba puisque c'est la semaine du carnaval au Brésil. Ambianzzzzeeeee.....

Cachaça, Samba, masques. Un petit goût de carnaval made in Brazil au coeur de NYC !!!

Un cocktail et deux bières plus tard. Nous voila en train refaire le monde et de parler politique US et française. Rien de bien intéressant, mais toujours un grand moment de philosophie ;)
Il est presque 1h00 du matin. Je suis fatigué, un peu saoûl et il me faut retrouver le lit. Nous allons vers Times Square pour prendre le métro. On se sépare et nous disons à demain. J'écoute un percussionniste "hallu-ci-nant" quelques minutes et prend le métro pour mon auberge de jeunesse.
Il est l'heure de dormir, demain est un autre jour : un nouveau jour à New-York.

A suivre...



1 commentaire:

mat a dit…

Waou....New-york New-york...
Et bien dis donc, tu t'éclate mon grand...On a tous grande hâte que tu nous montre tous ce que tu as vu.Quel pied apparement!!
Nous on a bien reçu ta carte qui a fais plaisirs à toutes "la petite maison dans la prairie".
On pense tous fort à toi.
Gros Bisous
Toute la famille de la ferme aux cochons.