vendredi 18 avril 2008

Mes derniers vers sur la grande pomme

Je sais que cela aura pris du temps, même beaucoup de temps. Mais ce dernier mois j’ai é contaminé par la « flemmagite ». Vous savez, avec la collocation… on attrape pleins de microbes et ce n’est pas de tout repos lors des soirées et autres sorties. Je tiens donc à m’excuser auprès de mes fidèles lecteurs. Le prochain numéro sera gratuit c’est promis. A savoir que cet article sera synthétique, pleins d’autres choses se sont passées entre temps et méritent également d’être citées.

Revenons en à nos moutons.

3ème Jour donc à New-York.

Demain c’est déjà le départ et ça fait « suer » ! Pas grave, il faut que je me gave pour ne rien louper. Destination pour la matinée, le South Manhattan et ses gratte ciels démesurés. Petite ballade donc dans ces modernes Canyons de béton, on se sent tout piti dites donc ! Je trotte longuement et me laisse porter par le vent qui commence à souffler. Les tours sont de plus en plus grandes, et je me rapproche à chaque pas du lieu de pèlerinage qu’est « Ground Zero ». Autour de moi, des travaux de partout. Tout le quartier semble être en cours de reconstruction. L’émotion est là ; mais sept ans après la vie a repris sont cours. A ma grande surprise, pas de grand monument commémoratif à la mémoire des disparus ; tout juste un panneau en plexi avec le nom des victime et quelques photos des événements. Rien de grandiloquent contrairement à ce que j’aurais pu penser. Pleins de contradictions ces américains ma foi !

J’observe donc la plaie béante en plein cœur du quartier des affaires de Manhattan ; et me laisse imaginer sur place les visions d’horreurs que le monde entier à pu suivre en direct.

J’immortalise l’instant par quelques clichés et me dirige par la suite vers le bateau qui m’emmènera vers Staten Island. Pourquoi Staten Island ? Il n’y a rien à y faire me direz-vous ! Eh bien parce que la navette est gratuite et surtout parce qu’elle passe en face de la Statue de la liberté et de Ellis Island. Mais aussi parce qu’elle offre l’une des meilleures vues de Manhattan.

Je fais ma petite croisière donc et débarque sur l’île. Rien à faire mais bon, cela me laisse le temps de prendre un encas et d’écrire mes cartes postales avec une vue imprenable sur les grattes ciels.

Je décide de reprendre le bateau. Cette fois-ci, je vais me ballader dans la babbylone mondiale de la finance : Wall Street. Je passe devant le centre névralgique des échanges de capitaux mondiaux ultra sécurisé (plus de 100 milliards de $ y sont échangés par jour !!!!). Il n’y a pas grand monde puisque puisque nous sommes dimanche mais les cols cravates restent de sortie ; pas de congés pour faire la monnaie ici !

Une fois passé cette étape. Voilà que la neige se met à tomber. Je me mets en direction de Chinatown et de Little Italy, le tout à pied histoire de mieux apprécier le paysage. Faute de grand froid, je finis par me réfugier dans le métro et saute quelques stations pour arriver directement en « Chine ». Là je sors du métro et je me crois à Shanghai, mais version nordique avec des bourrasques de neige et des gens emmitouflés. J’y fais quelques affaires en achetant une casquette flashy « NY » pour 10 $ et un T-Shirt « I love NY » de contrefaçon pour 3 $.

Il fait de plus en plus froid et je ne cesse de bouger de droite à gauche, puis fini par tomber par hasard sur qu’il reste de Little Italy. Plus rien de vraiment italien si ce n’est les restaurants, les quelques boutiques et les bornes incendies aux couleurs de la « Nazione ». A cette heure même, je suis sensé avoir rendez-vous avec Larissa à la station de métro mais je n’arrive pas à la joindre ni à la voire. Shit man, i’m freezing! Une heure passé et toujours pas de californienne en vue parmi les asiats et les touristes. De surcroit, je n’ai plus de crédit pour l’appeler. Je dois aller racheter une carte prépayée. Ca y est, je l’ai !!! Je finis par la retrouver enfin, le problème était qu’en fait il existe quatre sorties de métro au même nom mais des blocks différents. Enfin bon, le problème est résolu. On va enfin pouvoir aller sur l’empire State Building y observer la ville de nuit.

Arrivés à destination, on monte les quelques 102 étages à une vitesse hallucinante. Les oreilles se bouchent mais l’excitation grimpe. OUIIIIIII !!!!! Un nouveau rêve se réalise. Elle ne l’avait pas fait non plus, donc nous sommes tous deux hallucinés devant ce spectacle grandiose. On se prendre pour Dieu. Tout semble si petit et si beau vu d’en haut. WAW !!!!

On y reste bien une heure cela est incroyable. Mais le froid finit par nous rattraper. Il faut dire que moins cinq sous la neige avec du vent et à plus de 320 mètres d’altitude : ça fait froid aux oreilles !

Bon allez, il est temps de manger. On se dirige alors vers le quartier huppé de Greenwich Village. On y trouve un charmant resto thaï et nous attablons autour de mets ma foi fort délicieux, hmmm… splendide n’est ce pas ? On y parle de tout et de rien et apprécions les dernières heures de notre aventure commune dans la City. Vient le temps de rendre l’addition et de retrouver le blizzard. On retourne au métro et nous disons au revoir. Assez émouvant de quitter ma super guide et de ne pas savoir quand je la reverrai. Comme un grand cliché ; nous nous retrouvons chacun de part et d’autre de la voie de métro. Nous échangeons quelques derniers mots et sortons nos mouchoirs blancs. Encore merci Larissa pour ces agréables moments passés ensemble et à bientôt !

4me Jour à New-York.

Le soleil se lève sur ce dernier jour à New-York et j’en ai déjà la nostalgie. Pour cette belle journée ensoleillée mais glacée ; ce sera Harlem, l’Université de Columbia et une ballade le long de l’Hudson River.

Allez hop, c’est parti ! Profites de chaque dernière minute mec ! Je sors de l’auberge avec un de mes collocs de chambrée allemands. Il me file un clope et me dit que ses cheveux mouillés commencent à geler. Chérie, ça va cailler ! Je trace vers le bord de l’Hudson River. Je croise un aigle en pleine ville, incrédule je me dis que tout est vraiment possible ici. J’arrive au point visé. Les berges sont gelées et mes mains commencent à être de même. Chaque cliché est une lutte contre le froid. Je croise de courageux joggeurs, des écureuils et des gens payés pour balader les chiens des riches. Je me perds volontairement et laisse le froid me guider vers la première station de métro. Harlem j’arrive ! Dans le métro je tchatche une afro et parlons de Barack Obama, on partage les mêmes idées et lui souhaite que cet homme devienne leur nouveau président. Ca y est, je sors du métro aérien et me voilà dans le Harlem latino. J’y achète des clopes très chères en espagnol et me trace vers la célèbre Université de Columbia. A en voire la taille du campus et la grandeur des bâtiments. On comprend mieux pourquoi y étudier est un véritable investissement. Je visite quelques belles pièces et observe ceux qui seront bientôt l’élite US (rien à voire avec Censive ou Villejean ;).

Juste à côté, se trouve la plus grande cathédrale du monde : Saint John’s Cathedral. Elle a malheureusement été ravagée par les flammes lors d’un incendie en 2001. Toujours en construction, il n’y a pas grand chose à y voire, mais le fait de retrouver ce genre d’édifice gothique dans un pays si « neuf » est troublant.

Now, c’est le black Harlem qui va conclure mon trip à NYC. Je me trace vers le temple du Black Power et de la fierté Afro aux Etats-Unis, grosse émotion pour un bonhomme comme moi qui partage une grande partie de sa culture avec la culture Afro-américaine. Les rues se nomment Martin Luther King Jr, Marcus Garvey, ou bien encore Malcom X. On y croise des jeunes gens du ghetto, des anciens rastas, de jeunes et belles vénus africaines et pas mal de Bling Bling Style. Les vendeurs à la sauvette proposent des DVD factices et autres babioles et le streatwear y est roi !

Oblige, je m’achète un Sweat d’une marque de Harlem et passe dans un magasin rasta à mon nom « St Nicholas ». J’y fais également quelques emplettes et parle reggae avec la vendeuse et un client rasta. En sortant je passe devant un centre culturel afro et échange quelques mots. J’immortalise ces derniers instants, prend quelques photos et me dit que ce quartier ne sera plus le même d’ici quelques années. Les investisseurs immobiliers rachètent en effet à coup de millions des pâtés de maisons entiers, afin d’en faire un quartier pour les classes moyennes. Le Harlem tel que l’on peut le connaître est en train de disparaître, mais l’histoire qui vibre au travers de ses habitants et leurs luttes pour les droits civiques sont persistants. POWER TO THE PEOPLE!

Maintenant, c’est retour à la case départ. Je quitte NYC et me promets d’y revenir pour de nouvelles aventures. Je n’en ai pas fini avec toi…

1 commentaire:

elisa a dit…

=)
all i can say is that i could understand maybe 3% of what u wrote!! ok, a little bit more than that, and the pictures are nice!!
see u!
bye ;)